4.12.11

L'AMOUR

L'amour. Être en amour. Ce que je ne suis pas au moment d'écrire ceci. Et que je n'ai pas été depuis un bout. Peut-être que ça changera demain, peut-être pas. On sait jamais quand ça arrive, et quand ça repartira. C'est un étrange sentiment, l'amour. Certains se disent qu'ils vont essayer de l'oublier à jamais parce que ça fait trop mal, d'autres vont continuer d'espérer, en se disant que rien est plus beau. Je sais pas qui a tort, je sais pas qui a raison. Ça dépend de comment on le voit, de ce qu'on veut.

Quoi qu'il en soit, je sais que je me classe dans la deuxième catégorie. Je suis un de ces cons qui veut pas refuser à y croire une seconde, qui se retient de tomber dans une autre pattern pour pas l'oublier. Pour pas oublier sa beauté en se contentant de moins, en se disant qu'on a des besoins temporaires à combler et que c'est pas grave. Que c'est pas grave de pas aimer si on a autre chose, si on a des amies qu'on peut voir de temps en temps sans attachement. Ce sera le fun pour le temps que ça durera, non? Et pendant ce temps-là, on arrête de penser à l'amour parce que ça fait trop mal, parce que ça se termine tout le temps en nous brisant le coeur et en nous faisant vivre les pires moments de notre vie. Et vivre plusieurs fois les pires moments, on veut pas vivre ça.


Donc je continue à y penser et à y croire parce que c'est la plus belle chose au monde. C'est ce qui nous tient éveillés la nuit et qui nous réveille le matin. C'est ce qui nous fait vivre les plus grands bonheurs, et les plus sombres instants aussi. C'est ce qui va nous faire pleurer de joie à certains moments, et de tristesse à d'autres. C'est tellement puissant et particulier qu'on peut pas l'expliquer avec des mots. C'est quelque chose qui s'expérimente, tout simplement. Ça peut durer l'instant d'un moment ou pour toujours. On pourra jamais le savoir avant la fin, mais pour le temps que ça existe, y'a rien qui se compare. C'est ce qui nous pousse à vouloir vivre, qui nous fait sentir vivant. C'est le plaisir de se coucher auprès de quelqu'un le soir, et de savoir que cette personne-là ne voudrait être nulle part ailleurs.

Une fois qu'on y a goûté, c'est difficile de s'en défaire. On tente tant bien que mal de compenser, chacun à sa manière. Certains y arriveront pour un moment, d'autres pas. On essayera de retrouver le même goût à d'autres places, mais on sent que rien s'y compare parce que, vraiment, y'a rien de comparable.

Je sais, je sais. C'est naïf comme vision de se dire qu'un amour comme ça, ça existe vraiment. Y'a toujours des problèmes, de la fidélité perdue, une flamme qui s'éteint. Rien n'est parfait, rien n'est éternel, mais je peux rien faire contre, j'aime ça, l'amour.

Jugez-moi.

4 commentaires:

  1. C'est audacieux, je trouve, d'écrire sur l'amour à un moment ou tu n'es pas amoureux! Mais tu t'en tire à merveille! Ton texte est très touchant. Il ne faut jamais arrêter d'y croire!
    Aussi, question random, est-ce que c'est toi qui a fait le superbe dessin?

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  2. Merci Phil!

    Et j'ai pas fait le coeur, ayant pas le goût de prendre le temps, mais les modifications c'est moi, oui.

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  3. Des fois c'est très difficile car ça fait très mal, mais quand on regarde en arrière, ça vaut toujours la peine! (d'où vient l'expression...)
    Bon texte, beau dessin, super blogue

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  4. Très beau texte. Ça donne envie d'être amoureux! J'approche la mi-vingtaine et je n'ai jamais expérimenté l'Amour, mais étrangement, il me semble être en mesure de comprendre ce que c'est, tellement l'amour est traité abondamment et sous des angles différents dans toutes les formes d'art. Je garde espoir!

    Il faut dire que l'amour ne s'applique pas uniquement envers une personne que l'on désire sexuellement, mais aussi envers un ami, un proche, une oeuvre, un objet, un concept, ..., avec toutefois une intensité probablement moindre.

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